jeudi 27 octobre 2011

L'Europe, de la Chine au Brésil

La vision du Général se révèle aujourd'hui un peu étriquée (L'Europe, de l'Atlantique à l'Oural). Parmi les dispositions de l’accord européen d’hier (qui ne règle rien définitivement, mais depuis le succès des séries TV, nous avons pris l’habitude des histoires racontées en plusieurs épisodes) figure la participation éventuelle des pays émergents au sauvetage, et principalement la Chine et le Brésil. Aujourd’hui les économies des grandes régions du monde sont interconnectées, et personne n’a envie de voir l’Europe s’enfoncer dans une crise sévère, ce qui aurait un impact douloureux sur les exportations des autres pays. Le monde entier a donc intérêt à voir l’Europe résoudre ses problèmes, et en particulier la Chine, dont l’Europe est le 1er partenaire commercial, devant les USA. Les bonnes âmes poussent aussitôt des cris d’orfraie à l’idée que l’Empire du Milieu demande des contreparties (sourdine mise à propos des droits de l’homme, des libertés civiles, des quotas d’exportations...) Avant de donner des leçons, rappelons que nous avons soutenu pendant de nombreuses années (droite et gauche) de grands démocrates comme Hosni Moubarak, Zine el-Abidine Ben Ali, Hassan II et... Mouammar Kadhafi. Les critères aujourd’hui sont clairs, ce sont les mêmes qu’hier : ceux qui ont les poches pleines dictent la marche à suivre, l’Allemagne dans la zone euro, et les grands émergents à l’extérieur. N’espérez pas qu’ils se montrent altruistes. Les grands pays occidentaux ne l’ont pas été quand ils menaient le monde ; pourquoi ces « nouveaux maître de l'économie » le seraient-ils ?

1 commentaire:

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