lundi 1 août 2011

Acta est fabula

En français : "la farce est jouée". La mauvaise comédie donnée par les parlementaires américains vient d'aboutir à un accord in extremis, selon la meilleure dramaturgie du théâtre de boulevard. Que des politiciens aient préféré faire passer leurs intérêts partisans avant le bien public n'est pas très étonnant. Quand on regarde cet accord d'un peu plus près, on s'aperçoit qu'il autorise un relèvement du plafond de la dette de 2100 milliards de $, mais qu'il comporte aussi 917 milliards de $ d'économies dans un premier temps, et 1500 milliards supplémentaires à venir, notamment sur les programmes Medicaid (santé des plus défavorisés) et Medicare (santé des gens âgés) ; et aucun impôt supplémentaire sur les plus hauts revenus. Warren Buffett a été très clair, il y a quelque temps, en déclarant : "la lutte des classes existe toujours, et c'est la mienne (la classe des super-riches) qui est en train de gagner". Vous connaissez donc les perdants.

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