C'est un blog qui traite de l'actualité sous toutes ses formes, politique, économique, sociale, culturelle, cosmique, anecdotique, pittoresque, avec une triple garantie : orthographe impeccable, grammaire irréprochable, très peu d'anglicismes.
Affichage des articles dont le libellé est Républicains. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Républicains. Afficher tous les articles
lundi 1 août 2011
Acta est fabula
En français : "la farce est jouée". La mauvaise comédie donnée par les parlementaires américains vient d'aboutir à un accord in extremis, selon la meilleure dramaturgie du théâtre de boulevard. Que des politiciens aient préféré faire passer leurs intérêts partisans avant le bien public n'est pas très étonnant. Quand on regarde cet accord d'un peu plus près, on s'aperçoit qu'il autorise un relèvement du plafond de la dette de 2100 milliards de $, mais qu'il comporte aussi 917 milliards de $ d'économies dans un premier temps, et 1500 milliards supplémentaires à venir, notamment sur les programmes Medicaid (santé des plus défavorisés) et Medicare (santé des gens âgés) ; et aucun impôt supplémentaire sur les plus hauts revenus. Warren Buffett a été très clair, il y a quelque temps, en déclarant : "la lutte des classes existe toujours, et c'est la mienne (la classe des super-riches) qui est en train de gagner". Vous connaissez donc les perdants.
jeudi 28 juillet 2011
De crise en crise
Les peurs concernant la dette grecque semblent un peu apaisées, encore que des inquiétudes demeurent. L'attention se porte donc sur les USA, qui risquent le défaut de paiement si le conflit Démocrates/Républicains n'est pas réglé avant le 2 août. À première vue, ces problèmes semblent complexes, démesurés, presque insurmontables. Il n'en est rien, parce qu'il s'agit moins d'une crise des dettes que de la crise du courage et de la responsabilité en politique, avec des gouvernements et des parlements peuplés pour la plupart de carriéristes, d'opportunistes, d'arrivistes, dont la préoccupation première est de faire avancer leurs petites affaires et d'être réélus. Mais le monde a connu des situations pires, et ces crises sont surmontables si des décisions fortes, claires et justes sont prises dans les plus brefs délais. À cette fermeté, les politiciens préfèrent les demi-mesures, la temporisation, la démagogie, quitte à aggraver le problème et ses conséquences. Le président Queuille (IVe république) est resté tristement célèbre pour avoir dit : "il n'est aucun problème assez urgent en politique qu'une absence de décision ne puisse résoudre". Il semble qu'il ait fait école ; mais aujourd'hui les enjeux sont mondiaux, et l'absence de décision est un crime.
Inscription à :
Articles (Atom)