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samedi 24 novembre 2012

Dallas à Paris

À la fin d’une semaine où le trio Copé-Fillon-Juppé nous a offert un épisode quotidien d’une ahurissante série télévisée, c’est le méchant emblématique mondialement célèbre, Larry Hagman, J.R., qui tire sa révérence. La coïncidence ironique est trop frappante pour ne pas être notée. Un scénariste qui aurait proposé le déroulé exact de ce qui s’est passé cette semaine à l’UMP aurait sans doute vu son projet refusé pour un manque total de crédibilité. Une fois de plus, la réalité (pitoyable) dépasse totalement toute fiction.
P.S. La politique peut être passionnante à la télévision : je vous conseille de regarder sur Arte la formidable série "Borgen", qui nous vient du Danemark.

lundi 19 novembre 2012

Crises à gogo

Le PSG est en crise, l’UMP aussi. L’Eurozone est en crise, l’automobile aussi (sauf les Allemands, évidemment). La société est en crise, avec les polémiques sur le mariage homosexuel et le droit de vote aux étrangers. Le couple est en crise, avec la séparation ce week-end de Mme Audrey et de M. Arnaud, annoncée par la dame dans l’indifférence générale, tous les médias étant braqués sur le vaudeville umpéen. Ce qu’il nous faudrait d’urgence, en fait, c’est une bonne crise de rire, pour nous changer les idées et nous apporter un peu de légèreté. Mais le comique aussi est en crise, avec tous ces humoristes qui ont envahi les télés et les radios, et qui ont un point commun : ils ne sont pas drôles.

lundi 18 juin 2012

Un fauteuil, des candidats

Ça n'a pas traîné. À peine le cadavre (politique) de Ségolène refroidi, les candidats se bousculent pour assurer la présidence de l'Assemblée nationale. Jean Glavany, déclaré de longue date, a été rejoint dans ses ambitions par Claude Bartolone, Elisabeth Guigou et, en coulisse, par Marylise Lebranchu. À droite, le pugilat pour la présidence de l'UMP s'annonce : Copé, Fillon, peut-être Baroin, et Juppé en embuscade. Les bagarres de cour de récréation vont reprendre de plus belle. Plus ça change, plus c'est la même chose.

samedi 1 octobre 2011

Alain et François

Après la Bérézina au Sénat pour la droite, des voix chuchotent à l'UMP qu'il faudrait peut-être penser à un candidat de substitution éventuel pour la présidentielle de 2012, au cas où. Ces voix avancent souvent le nom d'Alain Juppé. Il est certain que l'homme a l'expérience, l'intelligence, une stature et des qualités qui lui permettraient d'assumer la fonction. Mais il ne sera jamais président de la République, parce qu'il lui manque l'essentiel : l'empathie. Il n'est pas très chaleureux (du moins en public), il ne va pas naturellement vers les gens. Il est réticent à "flatter le cul des vaches", comme Chirac, ou à "prendre la France à bras-le-corps", comme savaient le faire le Général et François Mitterrand. Les Français aiment qu'on les aime, et ils ne confient la fonction suprême qu'a ceux qui ont "payé de leur personne" en manifestant cette empathie. François Hollande l'a bien compris, qui a "labouré" depuis des semaines le territoire et qui se retrouve en tête des sondages pour les Primaires socialistes, après un net retard initial (Nicolas Sarkozy est en train de faire exactement la même chose en ce moment). Aimez-moi et je vous aimerai, semble dire le peuple. L'élection présidentielle est une rencontre entre un homme et un peuple, c'est aussi une rencontre amoureuse.

lundi 26 septembre 2011

Le Sénat porte à gauche

Révolution au Luxembourg ! (Le palais, pas le pays). Le PS et ses alliés sont majoritaires. Les ténors de la droite veulent penser que Gérard Larcher conserve des chances d’être réélu président de la Haute assemblée, en bénéficiant de ralliements de certains sénateurs centristes ou radicaux. La semaine qui commence va donc voir des tractations, des arrangements, des pressions, des menaces qui ne vont pas contribuer à embellir l’image de la politique. Résultat samedi 1er octobre, jour de l'élection du président. Si c’est Larcher, les tractations auront payé. Si c’est Jean-Pierre Bel (PS), elles auront échoué.

vendredi 9 septembre 2011

Le grand débat

Le premier ministre a présenté son plan de rigueur : 11 milliards d’euros, c’est-à-dire un milliard d’économies et... 10 milliards de recettes nouvelles. Un catalogue de mesures disparates qui ressemble furieusement à un inventaire à la Prévert. À l’UMP, on s’écharpe pour savoir s’il vaut mieux taxer Mickey et Astérix ou les riches qui se prélassent dans les suites des palaces 5 étoiles. Les riches ont perdu, Astérix et le Futuroscope de monsieur Raffarin ont gagné.
Hervé Morin, ex-ministre de la Défense et candidat putatif à la présidence de la République (sic), a fait distribuer cet été sur les plages des préservatifs avec le slogan « l’euro vous protège » (?). Dans le même temps, on assistait à la débandade des marchés boursiers.
De son côté, madame Le Pen faisait jeter par ses gens de faux euros dans la Seine, pour protester contre le vote par l’Assemblée de l’aide à la Grèce. Elle précisait que le papier de ces faux billets était biodégradable.
Après débat, les socialistes ne voteront pas « la règle d’or », qui exige que le budget de la nation soit à l’équilibre. Mais si l’un deux est élu président en 2012, ils l’appliqueront.
Voilà, c’était un petit résumé de la teneur du débat politique ces dernières semaines, au cas où vous auriez manqué un épisode ou deux.