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lundi 10 décembre 2012

Tapie et Berlusconi, l'éternel retour

Après Bernard chanteur, Bernard chef d’entreprise, Bernard ministre, Bernard footeux et condamné, Bernard comédien, voici Bernard patron de presse ? Ce n’est pas par amour des journaux que Bernard Tapie souhaite s’allier à Hersant médias ; derrière le papier (La Provence) il y a évidemment la mairie de Marseille. Aux dernières nouvelles, son offre ne serait plus viable, grâce à la proposition de dernière minute du groupe belge Rossel. Souhaitons que celui-ci l’emporte. Tapie patron de presse, c’est confier au renard les clés du poulailler. On en frémit d’avance.
Quant à Berlusconi, ce n’est pas l’intérêt supérieur de l’Italie qui le motive. Il ne devrait pas hésiter à détruire le travail difficile que Mario Monti a fait, par démagogie. Pourquoi ? Pour retrouver au plus vite une immunité parlementaire, bien sûr, qui le mettra à l’abri d’une justice qui se rapproche de lui dangereusement. Si ce consommateur de prostituées et de soirées « Bunga Bunga » devait être réélu, ce serait vraiment à désespérer des peuples et de la démocratie. Espérons que les Italiens nous éviteront cette disgrâce.

samedi 25 février 2012

Renaissance en Italie

Berlusconi, connaît plus ? En cent jours, Mario Monti a accompli plus de choses que Le Cavaliere durant tous ses mandats. Programme de rigueur budgétaire de 20 milliards d’euros, lutte contre la fraude fiscale, réforme des retraites, simplification des formalités administratives et de la feuille d’impôts, libéralisation de certaines professions... Grâce à « Super Mario », dont la popularité est au plus haut, l’Italie retrouve du crédit en Europe et fait de nouveau partie des pays qui comptent ; la crise de la dette s’éloigne un peu, l’époque des frasques et des turpitudes est oubliée. Peut-être faudrait-il cloner Mario et l’installer au pouvoir en Grèce, au Portugal, en Espagne et... en France. Que fait la science ?

jeudi 10 novembre 2011

Les marchés font de la politique

Beaucoup s'offusquent de la puissance des marchés financiers dans les décisions de politique européenne. Démission forcée de monsieur Papandréou en Grèce, démission à venir de Silvio Berlusconi en Italie. Mais on peut estimer que ces deux départs sont plutôt une bonne chose. Georges Papandréou a été incapable d'appliquer les réformes nécessaires en Grèce. Silvio Berlusconi se révèle aussi incapable de réformer l'Italie, et a perdu toute crédibilité suite à ses frasques extra-politiques. Les marchés forcent les politiques à prendre des décisions qu'ils auraient dû mettre en œuvre il y a longtemps. La Bourse corrige donc la lâcheté ou l'incompétence des politiques, et les pousse à agir vite. Faut-il s'en plaindre ? Je ne le pense pas. Si des décisions fermes et courageuses avaient été prises il y a dix-huit mois, la crise serait moins grave aujourd'hui. C'est là le message des marchés : mettez votre maison en ordre avant qu'il ne soit trop tard, et tout retard dans les décisions ne fait qu'aggraver la situation. Du simple bon sens, hors de toute manœuvre politique (voir les pitoyables tractations en Grèce pour former un nouveau gouvernement).