lundi 10 décembre 2012

Tapie et Berlusconi, l'éternel retour

Après Bernard chanteur, Bernard chef d’entreprise, Bernard ministre, Bernard footeux et condamné, Bernard comédien, voici Bernard patron de presse ? Ce n’est pas par amour des journaux que Bernard Tapie souhaite s’allier à Hersant médias ; derrière le papier (La Provence) il y a évidemment la mairie de Marseille. Aux dernières nouvelles, son offre ne serait plus viable, grâce à la proposition de dernière minute du groupe belge Rossel. Souhaitons que celui-ci l’emporte. Tapie patron de presse, c’est confier au renard les clés du poulailler. On en frémit d’avance.
Quant à Berlusconi, ce n’est pas l’intérêt supérieur de l’Italie qui le motive. Il ne devrait pas hésiter à détruire le travail difficile que Mario Monti a fait, par démagogie. Pourquoi ? Pour retrouver au plus vite une immunité parlementaire, bien sûr, qui le mettra à l’abri d’une justice qui se rapproche de lui dangereusement. Si ce consommateur de prostituées et de soirées « Bunga Bunga » devait être réélu, ce serait vraiment à désespérer des peuples et de la démocratie. Espérons que les Italiens nous éviteront cette disgrâce.

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