J'aime la presse papier. Lire un journal de qualité à une terrasse de café en gardant un oeil toujours attentif pour regarder passer les jolies femmes est un plaisir hautement civilisé. L'avantage de la presse papier sur le web, c'est que, quand vous lisez un article page 12, vous pouvez être attiré par un autre article page 13, que vous ne cherchiez pas, et qui se révèle très intéressant, ce qui n'est pas le cas sur Internet, qui ne montre qu'un seul article par "page" (je sais, il y a les liens, mais ce n'est pas la même chose). Il est aussi beaucoup plus facile d'apprécier le contenu des articles d'un journal papier en le feuilletant que d'un site web de presse. Il y a aussi la beauté de la mise en page, la typographie, les photos, qui s'apprécient mieux sur papier. Mes préférés : l'International Herald Tribune, Le Guardian (UK) et Le Monde. Pendant deux jours, je n'ai pas pu profiter de ce plaisir civilisé, du fait de camarades syndiqués qui sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis (mon post du 4 juillet). Ce bruit de scie qui revient périodiquement est très inquiétant, et désolant.
P.S. Rassurez-vous, mon amour du papier ne me coupe pas du web : dès 6 h du matin, je regarde les sites de presse (lefigaro.fr, lemonde.fr, letemps.ch, du journal Le Temps, publié à Genève, excellent quotidien, le New York Times - nytimes.com, le site de la BBC - bbc.co.uk, et cnn.com en particulier). Le web c'est pour l'instantané, le papier c'est pour le fond. Il n'y a pas d'opposition.
C'est un blog qui traite de l'actualité sous toutes ses formes, politique, économique, sociale, culturelle, cosmique, anecdotique, pittoresque, avec une triple garantie : orthographe impeccable, grammaire irréprochable, très peu d'anglicismes.
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mercredi 6 juillet 2011
lundi 4 juillet 2011
Les fossoyeurs de la presse papier
Une fois de plus, vous ne trouverez pas vos journaux favoris dans les kiosques aujourd'hui. Les camarades syndiqués CGT de Presstalis ont déclenché un mouvement social (c'est-à-dire qu'ils s'arrêtent) pour protester contre une loi à voter qui n'obligerait plus les entreprises de presse à passer obligatoirement par une coopérative (comprendre : Presstalis) pour distribuer leurs journaux. C'est-à-dire que ces gens-là tiennent à leur monopole d'inspiration totalitaire pour garantir la liberté de la presse. Laquelle liberté est aujourd'hui confisquée par les mêmes camarades syndiqués, qui s'opposent à la libre distribution des journaux. Voilà qui ne va pas contribuer à la santé fragile des entreprises de presse. A force de jusqu'auboutisme, ces camarades vont bientôt détenir le pouvoir ultime qui consiste à aller s'inscrire à Pôle Emploi. De profundis.
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