jeudi 10 novembre 2011

Les marchés font de la politique

Beaucoup s'offusquent de la puissance des marchés financiers dans les décisions de politique européenne. Démission forcée de monsieur Papandréou en Grèce, démission à venir de Silvio Berlusconi en Italie. Mais on peut estimer que ces deux départs sont plutôt une bonne chose. Georges Papandréou a été incapable d'appliquer les réformes nécessaires en Grèce. Silvio Berlusconi se révèle aussi incapable de réformer l'Italie, et a perdu toute crédibilité suite à ses frasques extra-politiques. Les marchés forcent les politiques à prendre des décisions qu'ils auraient dû mettre en œuvre il y a longtemps. La Bourse corrige donc la lâcheté ou l'incompétence des politiques, et les pousse à agir vite. Faut-il s'en plaindre ? Je ne le pense pas. Si des décisions fermes et courageuses avaient été prises il y a dix-huit mois, la crise serait moins grave aujourd'hui. C'est là le message des marchés : mettez votre maison en ordre avant qu'il ne soit trop tard, et tout retard dans les décisions ne fait qu'aggraver la situation. Du simple bon sens, hors de toute manœuvre politique (voir les pitoyables tractations en Grèce pour former un nouveau gouvernement).

1 commentaire:

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