mercredi 28 septembre 2011

Les femmes parlent, les hommes tremblent

Hélène de Yougoslavie a vu passer des mallettes pleines de billets, qui venaient de Suisse et allaient régler quelques frais de campagne. Claire de Neuilly, la comptable de Liliane, a vu passer des enveloppes pleines de billets, qui étaient remises à certains visiteurs du matin, du midi ou du soir, pour les aider dans leur démarche. Christine de Washington regrette que les banques européennes n’aient pas plus de billets dans leurs fonds propres, et le dit. Les femmes parlent, et les hommes s’agacent, se fâchent, menacent, prennent peur. Dans le même temps, d’autres femmes exigent de supprimer l’infamant « mademoiselle » sur les formulaires. Dommage pour mesdemoiselles Moreau et Deneuve, qui tiennent à cette appellation. Il faudra aussi rebaptiser le parfum de Chanel, « Coco Mademoiselle », en Coco Madame. « Mademoiselle chante le blues », de Patricia Kaas, deviendra « Madame chante le blues ». Si l’on veut préciser que la madame n’est pas âgée, on dira « jeune madame ». Pour ma part, je trouve le terme « mademoiselle » élégant, délicat, charmant, et ce serait dommage de s’en passer, un peu de poésie ne nuit pas. Comme si on rebaptisait la Côte d’Azur la Côte Bleu clair. Bref, il y a des femmes qui parlent et que l’on peut écouter, et d’autres que l’on n’est pas obligé d’entendre.

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