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mercredi 12 octobre 2011

Le géant slovaque

La Slovaquie, pays de 5,5 millions d’habitants, au PIB annuel de 90 milliards d’euros (à peu près le déficit de la France cette année) et qui contribue au FESF* à hauteur de 1%, vient de dire non à l’évolution de ce fonds pour permettre de régler la crise des dettes souveraines européennes. Ce non bloque complètement le processus, déjà accepté par les 16 autres pays de la zone euro, puisque celui-ci requiert l’unanimité. Dans le même temps, l’UE vient d’accorder à la Serbie le statut de « candidat », c’est-à-dire de futur membre. Sans doute pour se garantir une réserve sans fin de conflits et d’obstructions dans l’avenir. La remarque d’un diplomate européen (l’Europe n’a pas de voisins, elle n’a que des futurs membres) s’avère plus vraie chaque jour. Avant de grossir sans cesse, il vaudrait mieux modifier d’abord cette loi de l’unanimité qui est déjà intenable, à 17 ou à 27. Mais le bon sens n’est pas la valeur la plus en vogue en Europe ces jours-ci.
P.S. Le non slovaque résulte d’un jeu politicien pratiqué par un petit parti de la coalition actuellement au pouvoir. Un nouveau vote est possible, un oui est probable avec un changement d’alliance. Encore une fois, l’intérêt général compte pour du beurre.
*FESF : Fonds Européen de Stabilité Financière.

lundi 26 septembre 2011

Recherche Barroso, désespérément

Où est passé José Manuel ? Le président de la Commission européenne a disparu des écrans depuis un bon moment déjà. Peut-être est-il toujours en vacances. Peut-être estime-t-il que la situation actuelle de l'UE ne présente aucune inquiétude, et qu'une déclaration n'est pas nécessaire, pas plus qu'une action. Peut-être a-t-il été kidnappé par un groupuscule souverainiste qui voudrait ainsi précipiter la chute de l'euro. Faut-il saisir Interpol et lancer un avis de recherche européen ? D'un autre côté, cette disparition n'a pas l'air d'inquiéter qui que ce soit. Le suspens continue, comme on dit dans les feuilletons.