lundi 7 janvier 2013

Qu'est-ce qu'on attend ?

Qu’est-ce qu’on attend pour s’attaquer sérieusement aux gaspillages tous azimuts de l’argent public (Les 30 milliards de la formation professionnelle, les subventions pour tout et n’importe quoi sans contrôle, le train de vie extravagant de beaucoup d’élus...), avant d’assommer d’impôts tout le monde ?
Qu’est-ce qu’on attend pour réformer l’État, avec ses 36 000 communes, ses 107 départements (métropole et Territoires d’Outre-mer), ses 22 régions, ses 1244 agences gouvernementales différentes (450 000 employés) ?
Qu’est-ce qu’on attend pour aligner les régimes spéciaux de retraite largement déficitaires sur le régime général, avant de penser à reculer encore l’âge de départ ?
Qu’est-ce qu’on attend pour mettre un frein aux recrutements sans fin des collectivités locales, qui font souvent double emploi avec les fonctionnaires d’état ?
Qu’est-ce qu’on attend pour s’attaquer réellement à la simplification du Code pénal, du Code civil, du Code du travail (3700 pages en France, 75 pages en Suisse), du Code des impôts avec leurs milliers de lois byzantines ?
Qu’est-ce qu’on attend pour arrêter de produire des rapports qui sont aussitôt ignorés, placardisés et jamais suivis d’effet (La Commission Attali ? Le rapport Gallois ?) ?
Qu’est-ce qu’on attend pour accélérer les processus de décision et rapprocher le temps administratif du temps d’aujourd’hui ?
Monsieur le président de la République, il n’est plus temps de se hâter lentement ; il faut se hâter tout court. Le temps presse.

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