Après les protestations de toutes parts suscitées par la publication du rapport qui mettait en cause les pilotes du vol AF 447, le BEA* plonge dans l'embarras, suite aux révélations de la presse évoquant la suppression d'un paragraphe relatif à l'alarme de décrochage de l'avion, qui aurait contribué à la confusion dans le cockpit. Il serait prudent d'attendre le prochain rapport (définitif ?) pour connaître (éventuellement) les causes exactes de ce tragique accident, en rappelant qu'il a eu pour départ la défaillance des sondes Pitot, de fabrication française (voir mon post du 29 juillet, "Le BEA et le port du chapeau"). Les enjeux économiques sont évidemment importants, mais la vérité devrait primer sur toute autre considération, pour la sécurité aérienne et l'indépendance de cet organisme. Un expert qui cède aux pressions n'est plus un expert.
*Bureau d'Enquête et d'Analyse de l'aviation civile.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire